Je vous accompagne à votre rythme, avec bienveillance et bonne humeur.
Je me souviens encore de mon premier jour de travail dans une association pour accompagner des personnes en situation de handicap. J'intervenais sur un groupe de 15 personnes. A la pause de midi, une collègue d'une salle voisine est venue vers moi, un peu surprise et m'a dit : "Eh bien, je ne sais pas ce que tu leur fais fair...
Je vous accompagne à votre rythme, avec bienveillance et bonne humeur.
Je me souviens encore de mon premier jour de travail dans une association pour accompagner des personnes en situation de handicap. J'intervenais sur un groupe de 15 personnes. A la pause de midi, une collègue d'une salle voisine est venue vers moi, un peu surprise et m'a dit : "Eh bien, je ne sais pas ce que tu leur fais faire là-dedans mais en tout cas ça rigole bien !"
Et bien oui, je suis une adepte de la bonne humeur dans le travail. Le travail ne doit pas être ennuyeux, rébarbatif, rebutant. Ce n'est que le plaisir d'apprendre, la fierté de se savoir capable, le bonheur de constater le résultat des efforts fournis qui permet de se dépasser.
Et les efforts doivent être augmentés graduellement.
L'un des élèves que j'accompagnais en seconde me dit au premier rendez-vous : "Madame, mon problème c'est qu'à la maison je ne travaille pas. Mais pas du tout ! Rien ! Je ne fais rien !" Lorsque je lui ai tout d'abord proposé de travailler 20 minutes par jour, il a ouvert de grands yeux en me disant "Ah non ! J'y arriverai jamais !" Il a alors accepté de commencer par 10 minutes par jour. Je lui ai proposé un outil simple à mettre en place, permettant d'enclencher le travail de mémorisation en 10 minutes par jour.
Au bout de deux semaines, constatant par lui-même que c'était bien sympa de comprendre ce que les profs racontaient en cours, nous avons augmenté à 15 minutes, puis 20.
Et un jour, il débarque tout heureux à sa séance de coaching et m'annonce fièrement : "Madame c'est fou !! J'avais un devoir sur table aujourd'hui, hier j'ai travaillé 1h30 sans m'en rendre compte et j'ai réussi mon devoir !"
La semaine suivante, j'ai vérifié avec lui tout ce que nous avions mis en place, sa motivation à continuer ses efforts, et le coaching s'est arrêté.
En effet, j'accompagne l'élève ou l'étudiant jusqu'à ce qu'il soit autonome dans l'utilisation des outils mis en place ensemble, et qu'il soit capable de continuer le travail seul.
Car ce qui est important de valoriser ce ne sont pas les notes, mais les efforts fournis par l'élève pour réussir.
Si un élève a 5 de moyenne dans une matière et qu'après avoir mis en place quelques outils il obtient 7, je considère que c'est une première victoire, un premier pallier qu'il convient de célébrer pour lui donner envie de continuer à progresser.
En bref, après avoir identifié le fonctionnement de l'apprenant, je l'aide à mettre l'accent sur ses forces et à s'en servir pour progresser et être fier de ses réussites, le tout dans la joie et la bonne humeur !