math : soutien et cours jusqu'en troisième

Jusqu'à la fin de mes études, en école d'ingénieurs, j'ai donné des cours de soutien en math aux enfants de mes voisins. À ce titre, j'ai rencontré beaucoup de profils très différents, de l'élève en difficulté à celui en échec scolaire complet, et cela m'a poussée à trouver des méthodologies d'apprentissage adaptées à chacun. Il m'a parfois fallu puiser dans les tréfonds de ma patience et de mon imagination, mais je suis fière de pouvoir dire qu'ils ont tous obtenu leur bac.
Aucun enfant n'est voué à l'échec. Seulement, les méthodes d'enseignement traditionnelles ne conviennent pas à tout le monde. De plus, l'école nous fournit des connaissances, mais ne nous dit pas comment apprendre. Il est dommage de voir un élève étiqueté comme cancre alors qu'il a juste besoin de retrouver confiance en lui. Et pour ça, il suffit quelquefois de comprendre comment travailler les cours.
Je m'efforce de les présenter sous un angle amusant, différent, pratique, et de rendre intéressante une matière que beaucoup trouvent rébarbative. J'ai toujours adoré les maths, sans doute parce que j'ai bénéficié de professeurs exceptionnels. Alors je n'aurai de cesse de tenter de transmettre cette étincelle autour de moi.
Méthode:
Voici comment je procède :
- Avant le premier contact, je demande à ce qu'on m'envoie des copies de l'élève pour que je voie où sont ses principales difficultés.
- Si les parents n'ont pas pu me les scanner, je les étudie lors du premier contact, mais c'est dommage de gâcher un cours pour ça.
- Au premier vrai cours, je prépare un questionnaire, personnalisé en fonction de ce que m'ont appris ces copies. et J'assiste l'élève pour répondre aux questions, ce qui me permet de "voir où ça coince".
- À chaque cours suivant, on abordera une notion, entrecoupée d'exercices.
- Si tout est compris, j'approfondis en posant un problème pour lequel l'élève doit mobiliser toutes ses connaissances et consolider sa maîtrise.
J'apprécie que les élèves me communiquent à l'avance les thèmes abordés en classe, via What'sApp ou par SMS, par exemple. Cela me permet de préparer à l'avance des exercices et des problèmes, plutôt que de devoir en inventer sur place ou en prendre dans le livre.