Emre Akyürek

Même si les élèves ne s'en rendent pas forcément compte, les sujets sont presque toujours connus à l'avance en maths et en physique-chimie.

Nous savons par exemple que le théorème de Thalès est systématiquement présent au brevet des collèges. Il en sera de même pour les dérivées lors des contrôles d'analyse au lycée. (Alors que pour des cours d'anglais de même niveau, il est malheureusement possible de réviser des structures grammaticales et du vocabulaire qui seront absents d'une étude de texte).

Ma méthode consiste donc à entraîner mes élèves sur un maximum d'exercices-types, puisque les mêmes questions seront posées à l'examen.

Le soutien que j'apporte varie selon la nature du problème, allant des moyens mnémotechniques à des rappels des années passées, en passant par des explications théoriques et des mises en situation imagées.

Par exemple, les plus jeunes élèves apprécient généralement d'associer les règles d'algèbre à des univers qui leurs parlent (comme celui de Harry Potter, de One Piece, des Avengers... et j'en connais bien d'autres !).

Pour les cours de japonais, nous voyons généralement 4 caractères par séance. Je m'adapte néanmoins aux demandes, et il est possible de tout écrire en japonais ou même de prendre les notes avec l'alphabet français si l'élève souhaite uniquement s'exprimer à l'oral.

La plupart du temps, les premier cours ne sont donc pas intégralement écrits en japonais. J'estime en effet qu'une approche progressive est préférable pour aborder une langue aussi différente du français. Par ailleurs, les bases de la grammaire japonaise sont aussi simples que l'écriture est complexe. Cela permet donc de maîtriser rapidement les formes affirmatives, négatives et interrogatives à l'oral, ce qui booste la confiance et la motivation des élèves.

Cette formule permet en effet de faire des phrases longues et variées de type "sujet + verbe + COD + complément circonstanciel de lieu" après seulement 6 heures de cours, sans avoir trop de caractères à réviser d'une séance à l'autre.