L'éducation c'est mon dada.
Mais lorsque je dis éducation, il me faut purifier le chemin entre nous, je ne parle pas d'avoir un diplôme ou des bonnes notes qui ne devraient être que le reflet de l'éducation et non des aunes. Quand je parle d’éducation je parle de faire des citoyens, c'est-à-dire des gens qui sont capables de définir la société dans laquelle ils veulent vivre et qui peuvent agir...
L'éducation c'est mon dada.
Mais lorsque je dis éducation, il me faut purifier le chemin entre nous, je ne parle pas d'avoir un diplôme ou des bonnes notes qui ne devraient être que le reflet de l'éducation et non des aunes. Quand je parle d’éducation je parle de faire des citoyens, c'est-à-dire des gens qui sont capables de définir la société dans laquelle ils veulent vivre et qui peuvent agir et coopérer. En aucun cas l’école ne devrait avoir pour but de donner un métier ou pour le dire très mochement, permettre aux gens de s’insérer dans la société. Rappelez-vous lorsque jeune, vaillant et téméraire, cette dernière pouvait vous faire horreur, guerre, meurtre, misère, indécence et j’en passe et des meilleurs. Si les diplômes et l’éducation sur cette Terre, par ailleurs si belle, jouaient ne serait-ce que d’un pouillème leur rôle, nous eussions eu une civilisation fixant droit dans les yeux le firmament et regardant ses réalisations avec une sereine fierté jusque dans la plus petite parcelle de chaque coeur battant. Il n’est d’ailleurs pas difficile de constater qu’avoir un diplôme dans un domaine ne présage en rien de la capacité à l’enseigner, c’est d’ailleurs souvent inversement proportionnel. Mon parcours dans tout ça. L’école fut pour moi une sorte d’enfer mou, comme un fleuve de miel trop acide menant vers une destination inconnue et incertaine. Dyslexique, trois fautes minimum par ligne au Bac 10,1 de moyenne au premier tour, j’ai béni les dieux que la mention passable eu perdu toute signification. Mais de tout cela une question m’a taraudé plus tenacement que cette sensation qui nous étreint quand l’amour frappe ; pourquoi ? Moi qui avait tant soif de savoir, de comprendre, l’éducation m’en éloignait toujours plutôt que de satisfaire mon inextinguible soif de savoir, comme une fontaine d’acétone.
Si à la lecture de ce texte je ne vous ai pas troublé, surpris, choqué et bien j’en suis navré et comment dire ? Vous pouvez passer votre chemin.
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